Les véhicules électriques au Bénin : une solution prometteuse mais encore limitée.
- Avantages : Réduction de la pollution, création d’emplois (17 000 prévus), économies sur le carburant, incitations fiscales (exonérations de TVA et droits de douane).
- Défis : Coût élevé (prix moyen d’une voiture électrique : 55 600 $), accès limité à l’électricité (33 % de la population), faibles infrastructures de recharge.
- Progrès récents : Lancement des modèles BYD ATTO3 et DOLPHIN, projets de mobilité durable soutenus par la Banque mondiale (200 M$), 3 000 motos électriques déjà en circulation.
- Perspectives : Avec des investissements ciblés et une collaboration public-privé, cette transition pourrait transformer durablement le secteur des transports au Bénin.
En résumé, l’électromobilité au Bénin est en pleine évolution, mais elle nécessite encore des efforts pour devenir accessible à tous. Les bénéfices environnementaux et économiques sont réels, mais des solutions aux obstacles actuels sont essentielles pour un avenir durable.
Comment chargez votre voiture électrique a Cotonou. #voitureélectrique #cotonou #benin
État actuel des véhicules électriques au Bénin
Le Bénin est en pleine transition vers l’électromobilité. Il figure désormais parmi les 10 pays africains les plus avancés dans ce domaine, grâce notamment à l’adoption croissante des deux-roues électriques et à l’introduction récente des voitures électriques sur son marché.
Réseau électrique et infrastructure de recharge
L’infrastructure de recharge pour véhicules électriques au Bénin est encore à ses débuts. Cependant, des initiatives prometteuses se mettent en place. Par exemple, le pays explore des technologies de recharge sans fil. Un projet clé, le Projet de mobilité urbaine durable du Grand Nokoué, approuvé par la Banque mondiale en mai 2025, prévoit des investissements majeurs pour développer des infrastructures de recharge adaptées aux bus, vélos et bateaux électriques. Ce projet vise à servir 270 000 usagers quotidiens dans un premier temps, avec une extension à 360 000 usagers, tout en créant 17 000 emplois, principalement dans la maintenance des véhicules électriques et la gestion des stations de recharge.
À l’échelle régionale, le marché de la recharge pour véhicules électriques au Moyen-Orient et en Afrique (MEA) connaît une croissance rapide. Les revenus, estimés à environ 162,5 millions de dollars en 2024, pourraient atteindre près de 380,7 millions de dollars d’ici 2029. Cette expansion inclut l’intégration de l’énergie solaire dans les stations de recharge, en accord avec les objectifs écologiques du Bénin. Ces efforts renforcent les bases pour accueillir davantage de modèles électriques sur le marché local.
Marché automobile et options de véhicules électriques
Le 24 avril 2025, BYD a lancé officiellement deux modèles électriques au Bénin en partenariat avec CFAO Mobility : le BYD ATTO3, un SUV, et le BYD DOLPHIN, une berline compacte . Cet événement a également marqué l’ouverture d’un centre de service après-vente et d’une salle d’exposition à Cotonou, soulignant l’engagement de BYD à fournir un service de proximité. CFAO Mobility, en tant que distributeur local, garantit une présence continue pour soutenir les utilisateurs.
Ramy Yao, Directeur des ventes de BYD Afrique, a déclaré :
"Entering the Benin market is a proud milestone for BYD. Benin’s bold stance on electrification aligns perfectly with our vision. Together with our local partner, we are confident in driving the success of e-mobility in this forward-thinking nation."
De son côté, Étienne Audeoud, Directeur général de CFAO Mobility Bénin, a ajouté :
"We are honored to be the first company in Benin to introduce fully electric vehicles alongside comprehensive supporting services. The arrival of BYD electric vehicles in Benin marks a pivotal milestone in the region’s energy transition. Our commitment is to act as an enabler for this shift, streamlining adoption through tailored solutions to make sustainable mobility accessible and practical for all."
En parallèle, la plateforme EV24.africa facilite l’importation et l’achat de véhicules électriques en proposant un large éventail de modèles provenant d’Europe, d’Asie (notamment de Chine), d’Amérique du Nord et du Japon. BYD, déjà présent dans 16 pays et régions d’Afrique , profite de son expérience continentale pour consolider sa position sur le marché béninois. Ces initiatives sont soutenues par des politiques gouvernementales visant à encourager cette transition.
Politiques et programmes gouvernementaux
Pour accompagner le développement du marché, le gouvernement béninois a introduit des mesures incitatives. Les véhicules 100 % électriques bénéficient d’importantes exemptions fiscales, incluant la suppression de la TVA et des droits de douane. De plus, le ministère de l’Économie a annoncé des réductions progressives des taxes internes et des droits d’importation sur les véhicules hybrides, électriques et traditionnels. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie visant à moderniser le secteur des transports tout en réduisant son impact sur l’environnement.
Obstacles à l’adoption des véhicules électriques
Malgré les avancées dans le domaine de l’électromobilité, plusieurs freins ralentissent l’adoption des véhicules électriques au Bénin. Ces défis, qu’ils soient d’ordre économique, technique ou social, compliquent la transition vers une mobilité plus durable.
Coût élevé et accessibilité limitée
Le prix des véhicules électriques reste un obstacle majeur. En Afrique, ces véhicules coûtent souvent jusqu’à 70 % de plus que leurs homologues à moteur thermique. Par exemple, le prix moyen d’un véhicule électrique neuf atteint environ 55 600 dollars américains. Ce montant est bien au-delà des moyens de nombreux Béninois. Une étude réalisée en Afrique du Sud révèle que plus de 70 % des consommateurs envisageraient d’acheter un véhicule électrique si son prix tombait sous les 30 000 dollars.
Un habitant a résumé cette contrainte économique de manière simple mais percutante :
"I can only purchase what my money can afford."
Ainsi, l’accessibilité financière demeure un enjeu crucial, mais ce n’est pas le seul problème auquel les utilisateurs potentiels sont confrontés.
Faiblesses de l’infrastructure électrique
Le réseau électrique béninois, encore insuffisant, constitue un frein important à l’adoption des véhicules électriques. Actuellement, seulement un tiers de la population a accès à l’électricité, un chiffre qui tombe à 18 % dans les zones rurales. Même dans les zones desservies, les coupures fréquentes et les variations de tension compliquent l’utilisation des véhicules électriques. Par ailleurs, le nombre limité de stations de recharge rend les trajets longue distance particulièrement difficiles.
Bill LeBlanc, ancien Chief Catalyst chez ev.energy, met en lumière l’importance d’une gestion intelligente du réseau :
"While unmanaged charging of EVs could stress the grid, implementing intelligent and diligent programs for drivers can transform the grid of the future into a more efficient and effective system."
Ces propos soulignent que des solutions techniques adaptées pourraient améliorer la situation, mais elles nécessitent des investissements et une planification rigoureuse.
Perception publique et manque de sensibilisation
L’acceptation des véhicules électriques par le public dépend aussi fortement de la sensibilisation. Au Bénin, de nombreux consommateurs ne connaissent pas bien les modèles disponibles ni leurs avantages, qu’ils soient économiques ou environnementaux. Les attitudes envers les nouvelles technologies et les normes sociales influencent également les décisions d’achat.
Les inquiétudes les plus fréquentes concernent le manque de stations de recharge et l’autonomie limitée des véhicules. Ces préoccupations, bien que parfois exagérées, sont amplifiées par un déficit d’informations fiables et d’exemples concrets.
La professeure Apurva Pamidimukkala, de l’Université du Texas at Arlington, résume bien cette problématique :
"The most cited barriers to EV adoption were lack of charging stations availability and their limited driving range; and the most cited motivators were found to be reduction in air pollution and the availability of policy incentives."
Pour répondre à ces défis, des campagnes d’information ciblées et des efforts pour promouvoir les bénéfices environnementaux et économiques des véhicules électriques sont essentiels. Ces initiatives pourraient jouer un rôle clé dans le changement des mentalités et l’accélération de l’adoption au Bénin.
Avantages et potentiel des véhicules électriques
Bien que des défis subsistent, l’électromobilité présente des perspectives prometteuses qui encouragent à poursuivre cette transition. Les bénéfices potentiels touchent à des domaines aussi variés que la santé publique, l’économie et la préservation de l’environnement.
Amélioration de la santé et de la qualité de l’air
Les véhicules électriques offrent une solution concrète pour améliorer la qualité de l’air, notamment dans les grandes villes. En supprimant les émissions directes, ils ne rejettent pas de polluants nocifs tels que les oxydes d’azote (NOx), les particules fines (PM) ou les composés organiques volatils (COV). Cette amélioration de l’air pourrait réduire les troubles respiratoires, particulièrement chez les enfants, tout en allégeant les dépenses du système de santé.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la pollution atmosphérique est responsable de 8,43 millions de décès prématurés chaque année et réduit l’espérance de vie mondiale de plus de deux ans. Aux États-Unis, une étude a révélé que l’impact sanitaire des véhicules électriques est environ 20 fois inférieur à celui des véhicules à combustion interne. Ali Mousavinezhad, expert de l’Université de Houston, souligne :
Nos résultats indiquent que l’électrification des véhicules contribue généralement à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à améliorer la qualité de l’air et à diminuer le taux de mortalité associé à l’exposition aux polluants atmosphériques toxiques.
Création d’emplois et dynamisme économique
La transition vers l’électromobilité génère également des opportunités économiques. Par exemple, le Grand Projet de mobilité urbaine durable du Grand Nokoué prévoit la création de 17 000 emplois, dont 1 800 directement liés aux transports.
Nestor Coffi, Directeur pays de la Banque mondiale pour le Bénin, explique :
Ce projet transformateur offre des opportunités dans le secteur de l’électromobilité et stimule la création d’emplois grâce à une productivité et une innovation améliorées.
L’Afrique, riche en ressources nécessaires pour la fabrication de véhicules électriques, pourrait développer une chaîne de valeur complète. Avec un marché mondial des véhicules électriques estimé à passer de 7 000 milliards de dollars actuellement à 57 000 milliards de dollars d’ici 2050, cette transition pourrait profondément transformer les économies locales.
Soutien politique et incitations
Les politiques publiques jouent un rôle clé dans la promotion de l’électromobilité. Le gouvernement béninois a instauré des mesures incitatives, comme des exonérations de TVA et de droits de douane. Des initiatives similaires ont été adoptées par le Togo et le Bénin pour réduire les coûts d’importation des équipements de mobilité électrique. Jules Samain, PDG de Spiro, souligne l’importance de ces mesures :
Notre entrée dans un pays dépend des mesures de politique publique visant à promouvoir la mobilité électrique.
Ces efforts portent leurs fruits. Actuellement, près de 3 000 motos électriques circulent à Cotonou, et M-Auto prévoit d’en vendre 25 000 d’ici fin 2023, avec l’objectif de remplacer 70 % de la flotte de Zem en deux ans. De plus, le marché des batteries en Afrique de l’Ouest devrait croître de 4,9 % d’ici 2025, tandis que Spiro a déjà déployé plus de 9 400 motos équipées de systèmes d’échange de batteries dans la région, incluant le Bénin.
Bilan des avantages et défis
Les principaux bénéfices des véhicules électriques pour le Bénin incluent :
- Une nette amélioration de la qualité de l’air, avec des impacts positifs sur la santé publique
- La création de milliers d’emplois dans le secteur de la mobilité durable
- Des incitations gouvernementales renforçant l’attrait pour cette technologie
- Une augmentation des revenus de 15 à 20 % pour les conducteurs de taxi-motos grâce aux économies sur le carburant et l’entretien
L’avenir des véhicules électriques au Bénin
L’électromobilité au Bénin en est encore à ses débuts, mais les initiatives en cours laissent entrevoir des perspectives encourageantes. Ces efforts s’inscrivent dans une volonté de transformer durablement le paysage des transports dans le pays.
Projets phares et évolution du marché
Le Grand Projet de mobilité urbaine durable du Grand Nokoué représente une avancée majeure dans le système de transport de cinq communes. L’objectif est ambitieux : transporter jusqu’à 360 000 passagers par jour grâce à des bus et bateaux électriques. Ce projet marque un tournant important, en ligne avec les opportunités et défis précédemment identifiés.
Des entreprises comme BYD et Spiro illustrent cette montée en puissance du marché des véhicules électriques au Bénin. Leur stratégie repose sur des investissements ciblés et l’expansion rapide des infrastructures de recharge. Ramy Yao, Directeur des ventes de BYD Afrique, explique :
Entrer sur le marché béninois est un jalon dont nous sommes fiers pour BYD. La position audacieuse du Bénin en matière d’électrification s’aligne parfaitement avec notre vision. Ensemble avec notre partenaire local, nous sommes confiants quant à notre capacité à impulser le succès de l’électromobilité dans cette nation tournée vers l’avenir.
Spiro prévoit d’investir 63 millions de dollars d’ici 2025 pour introduire 15 700 motos électriques supplémentaires et créer des emplois locaux. Actuellement, plus de 3 000 véhicules électriques circulent déjà dans le pays, soutenus par des exonérations fiscales pour encourager cette transition [35, 46].
Ces initiatives montrent également l’importance croissante de plateformes comme AutoMag.bj, qui accompagne les consommateurs dans cette transformation.
AutoMag.bj : une plateforme au service de l’électromobilité
Pour faciliter l’adoption des véhicules électriques, AutoMag.bj s’impose comme une ressource incontournable. Elle aide les consommateurs à naviguer dans cette transition en mettant à disposition des informations claires et accessibles sur l’automobile et les options de mobilité au Bénin.
La plateforme propose des guides sur des sujets essentiels, notamment :
- Les modèles de véhicules électriques abordables.
- Les infrastructures de recharge disponibles.
- Les incitations gouvernementales [46, 47].
Elle met également en lumière l’émergence de stations de recharge dans des villes comme Cotonou, Porto-Novo et Parakou, tout en soulignant l’essor des motos et taxis électriques, des alternatives économiques et respectueuses de l’environnement.
Grâce à ses partenariats avec d’autres acteurs africains du secteur automobile, AutoMag.bj offre une vue d’ensemble sur les tendances du marché et les politiques publiques. Les utilisateurs peuvent y trouver des conseils pratiques, comme prolonger la durée de vie des batteries ou localiser les stations de recharge.
Dans un contexte marqué par la hausse des prix du carburant et une prise de conscience accrue des enjeux environnementaux, cette approche éducative joue un rôle clé. AutoMag.bj contribue à rendre l’électromobilité plus accessible, permettant aux Béninois de faire des choix éclairés pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement.
sbb-itb-51d2ccd
Conclusion : solution pratique ou non ?
L’électromobilité au Bénin montre un potentiel intéressant, bien que des obstacles majeurs subsistent. Les coûts élevés et le manque d’infrastructures de recharge freinent encore une adoption généralisée.
Cependant, certains signaux sont encourageants. Par exemple, la Banque mondiale a alloué 200 millions de dollars au Grand Projet de mobilité urbaine durable du Grand Nokoué. Ce projet ambitieux vise à créer 17 000 emplois et à transporter jusqu’à 360 000 passagers chaque jour. Par ailleurs, l’intérêt croissant des acteurs privés pour ce secteur pourrait insuffler une dynamique favorable pour lever certains freins.
Pour que cette transition réussisse, il faudra une collaboration étroite entre le gouvernement et le secteur privé. D’un côté, l’État doit renforcer ses politiques incitatives et investir dans les infrastructures nécessaires. De l’autre, les entreprises privées devront développer des réseaux de recharge accessibles et travailler à rendre les véhicules électriques plus abordables.
Les bénéfices environnementaux sont également à considérer. Une adoption généralisée des véhicules électriques pourrait réduire les émissions de CO2 de 54 % en moyenne en Afrique. Dans un contexte d’urbanisation rapide et de préoccupations croissantes sur la pollution de l’air, cette réduction serait un atout majeur.
Ainsi, les véhicules électriques peuvent devenir une solution viable pour le Bénin à moyen terme. Mais cela nécessitera des efforts concertés, des investissements ciblés et une sensibilisation accrue. L’électromobilité, loin d’être une utopie, s’impose progressivement comme une option concrète et prometteuse, à condition d’une mobilisation collective.
FAQs
Quels sont les défis majeurs pour adopter les véhicules électriques au Bénin et quelles solutions peuvent être envisagées ?
Les principaux défis pour l’adoption des véhicules électriques au Bénin
Au Bénin, plusieurs freins ralentissent l’adoption des véhicules électriques : le prix encore élevé de ces véhicules, le manque d’infrastructures de recharge adaptées et l’absence de mesures incitatives claires. Ces éléments rendent les véhicules électriques moins accessibles pour la majorité des citoyens et compliquent la transition vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement.
Comment surmonter ces obstacles ?
Pour surmonter ces défis, plusieurs actions concrètes peuvent être envisagées :
- Développer des infrastructures de recharge : Il est essentiel d’installer des bornes de recharge fiables et facilement accessibles, tout en veillant à maintenir des coûts raisonnables pour les utilisateurs.
- Introduire des politiques incitatives : Des mesures comme des subventions, des exonérations fiscales ou des réductions sur les droits d’importation pourraient rendre les véhicules électriques plus abordables.
- Informer et sensibiliser le public : Expliquer les bénéfices des véhicules électriques, comme la réduction des émissions de CO₂ et la moindre dépendance aux carburants fossiles, peut encourager l’adoption.
En unissant les efforts du gouvernement, des entreprises et des citoyens, le Bénin a l’opportunité de poser les bases d’une transition vers une mobilité électrique plus accessible et durable.
Quelles mesures le gouvernement béninois a-t-il mises en place pour favoriser l’adoption des véhicules électriques ?
Le soutien du gouvernement béninois à l’électromobilité
Le gouvernement béninois s’engage activement dans la promotion des véhicules électriques en mettant en place des mesures incitatives attractives. Depuis 2022, les véhicules électriques et hybrides bénéficient d’une exonération des droits de douane et de la TVA, ce qui permet de réduire de manière significative leur coût d’importation. Cela rend ces véhicules plus abordables pour les consommateurs.
En parallèle, la loi de finances 2025 prévoit des dispositions supplémentaires pour encourager l’électromobilité. Parmi elles, des avantages fiscaux élargis et le lancement de projets pilotes axés sur le développement des infrastructures essentielles, comme les bornes de recharge. Ces initiatives visent à faciliter l’adoption des véhicules électriques tout en contribuant à diminuer l’empreinte carbone du secteur des transports au Bénin.
Quels seraient les effets de l’électromobilité sur l’économie et l’environnement du Bénin à long terme ?
Impacts économiques et environnementaux de l’électromobilité au Bénin
L’électromobilité pourrait, à long terme, transformer l’économie béninoise de manière notable. En réduisant les coûts d’entretien des véhicules, elle allègerait les dépenses des particuliers et des entreprises. Par ailleurs, elle encouragerait le développement des énergies renouvelables, stimulant ainsi l’innovation et ouvrant la voie à de nouveaux emplois dans le secteur des technologies vertes. En diminuant la dépendance du pays aux importations de carburants fossiles, l’économie locale en sortirait renforcée, avec des ressources financières mieux allouées.
Sur le plan environnemental, les véhicules électriques offriraient une solution efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l’air. Ces améliorations auraient des répercussions directes sur la qualité de vie, notamment en contribuant à une meilleure santé publique. Toutefois, ces bénéfices ne seront pleinement réalisés qu’avec la mise en place d’infrastructures adaptées, comme des stations de recharge, et l’intégration d’énergies renouvelables pour alimenter ces véhicules. Cela garantirait une transition énergétique respectueuse de l’environnement et durable.
Related posts
- Faut-il passer aux voitures électriques pour les VTC à Cotonou ? Avantages et inconvénients 🔋
- Top 5 des voitures électriques disponibles à l’import au Bénin cette année
- Pourquoi de plus en plus de Béninois passent à l’électrique en 2025
- Coût réel d’une voiture électrique au Bénin après exonération des taxes