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Les aides et financements possibles pour passer à l’électrique en Afrique de l’Ouest

Séverine Houénou par Séverine Houénou
7 juillet 2025
dans Actualités
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Les aides et financements possibles pour passer à l’électrique en Afrique de l’Ouest

Les aides et financements possibles pour passer à l’électrique en Afrique de l’Ouest

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L’Afrique de l’Ouest avance vers les véhicules électriques, mais les coûts initiaux et les infrastructures limitées freinent leur adoption. Heureusement, plusieurs solutions financières existent :

  • Subventions gouvernementales : Réductions fiscales et aides pour l’achat, comme au Ghana et au Sénégal.
  • Initiatives internationales : Soutien de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Union européenne pour financer des projets d’infrastructures et d’énergies renouvelables.
  • Systèmes privés : Modèles de paiement à l’usage (PAYG), leasing, et collaborations avec des fintechs pour rendre les véhicules accessibles.

Les gouvernements et entreprises locales travaillent également sur des stations de recharge, la production locale et des solutions adaptées aux besoins régionaux. Cette transition est essentielle pour réduire les émissions de CO₂ et les coûts d’importation de carburant.

Aperçu rapide des options de financement

Option Avantages Limitations
Subventions gouvernementales Réduit le coût d’achat Accès limité, souvent pour les plus aisés
Programmes internationaux Soutien à long terme pour les infrastructures Complexité d’accès pour les particuliers
Paiement à l’usage (PAYG) Paiements flexibles Coût total plus élevé à long terme
Location et microcrédits Moins d’investissement initial Disponibilité régionale variable

Avec des efforts combinés, l’électrification des transports pourrait transformer durablement la région tout en offrant des opportunités économiques.

Aides gouvernementales et programmes nationaux

Soutien financier direct pour l’achat de voitures électriques

Pour encourager l’adoption des véhicules électriques en Afrique de l’Ouest, plusieurs gouvernements ont mis en place des programmes de subventions visant à réduire leur coût d’achat, souvent perçu comme un frein majeur.

Au Nigeria, des initiatives comme celles d’EV World Africa et du Electric Mobility Center offrent des subventions aux particuliers et aux entreprises. Ces programmes incluent également l’installation gratuite de bornes de recharge, aidant à réduire les coûts liés à l’infrastructure. Actuellement, un véhicule électrique d’occasion y coûte environ 25 000 dollars (près de 23 750 €).

Réductions fiscales et allègements des droits d’importation

Les incitations fiscales jouent un rôle clé pour rendre les véhicules électriques plus accessibles. Ces mesures incluent des exonérations de droits d’importation et des réductions d’impôts, permettant de rendre ces véhicules plus compétitifs.

Le Ghana, souvent en tête dans la région, illustre bien cette stratégie. Le ministre de l’Énergie et de la Transition verte, John Abdulai Jinapor, explique :

"Nous créons le bon environnement politique pour les investisseurs locaux et internationaux. Les incitations pour les importateurs de véhicules électriques, le soutien fiscal pour la fabrication de composants et les infrastructures habilitantes font tous partie de notre feuille de route pour attirer les capitaux et l’expertise."

Dans ce cadre, le Ghana a instauré des exonérations de droits d’importation pour les véhicules 100 % électriques destinés au transport commercial, ainsi que des réductions d’impôts pour les fabricants de composants.

À titre d’exemple, une réduction similaire dans une autre région a permis de diminuer le coût des modèles de milieu de gamme d’environ 6 000 dollars (environ 5 700 €).

Au Sénégal, le gouvernement mise également sur des exonérations fiscales et des allègements de droits d’importation pour inciter les investisseurs privés à développer des systèmes de transport par bus électriques. Ramataulaye Mbaye, experte au CETUD, explique :

"Il était crucial de réduire le fardeau financier pour les acteurs privés. Nous devions rendre cela viable pour toutes les parties prenantes."

Ces mesures fiscales s’accompagnent d’initiatives visant à renforcer les infrastructures nécessaires pour soutenir l’écosystème des véhicules électriques.

Projets gouvernementaux de véhicules électriques

En parallèle aux aides financières, des projets d’infrastructure ambitieux voient le jour pour soutenir le développement des véhicules électriques. Ces initiatives, souvent financées par des partenariats publics-privés, visent à maximiser leur impact.

Au Nigeria, en juillet 2025, la plus grande station de recharge de véhicules électriques assemblée localement en Afrique a été inaugurée à Abuja. Ce projet inclut également des bus et taxis électriques produits localement, dans le but de stimuler la production nationale et de réduire la dépendance aux combustibles fossiles. L’objectif est que 30 % des véhicules produits localement soient électriques.

Le Ghana, de son côté, se concentre sur l’expansion de son réseau de recharge. En collaboration avec la Commission de l’énergie, le ministère de l’Énergie déploie un réseau national de stations de recharge utilisant des modèles hybrides solaire-réseau, garantissant ainsi résilience et durabilité. Le gouvernement prévoit l’installation d’au moins 100 stations de recharge rapide dans les cinq prochaines années.

Seth A. Mahu, directeur des énergies renouvelables et de la transition verte, souligne :

"Avec l’abondant potentiel solaire du Ghana, notre future infrastructure de recharge ne sera pas seulement fonctionnelle – elle sera propre, décentralisée et intelligente."

En complément, le Ghana prévoit d’ajouter plus de 1 400 mégawatts de capacité d’énergie renouvelable au réseau national dans les cinq prochaines années, assurant ainsi que l’électrification des transports repose sur des sources d’énergie propres.

Ces initiatives combinant production locale, infrastructures adaptées et énergies renouvelables jettent les bases d’un écosystème durable pour les véhicules électriques en Afrique de l’Ouest.

#ÉcoDébat..Transition vers les véhicules électriques.. enjeux et défis en Afrique de l’Ouest

Financement international et programmes de soutien

Les initiatives internationales complètent les efforts nationaux en apportant des ressources financières et des compétences techniques pour relever les défis locaux.

Le programme SEFA de la Banque africaine de développement

SEFA

La Banque africaine de développement (BAD) joue un rôle clé dans le financement de la mobilité électrique en Afrique de l’Ouest grâce à son Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA). Ce programme vise à stimuler les investissements privés dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

En décembre 2024, la BAD a injecté 10 millions de dollars (9,5 M€) dans le ACV Fund pour soutenir l’entrepreneuriat climatique en Afrique subsaharienne. Cet investissement ambitionne de débloquer 70 millions de dollars (66,5 M€) pour des projets axés sur l’énergie solaire, la mobilité électrique et d’autres solutions durables. Les objectifs incluent l’ajout de 200 MW de capacité renouvelable, l’accès à l’énergie pour 420 000 ménages et 31 000 entreprises, la réduction de 17 millions de tonnes de CO2e et la création de plus de 66 000 emplois.

João Duarte Cunha, responsable de la Division des fonds d’énergies renouvelables de la BAD, déclare :

"L’Afrique est à la croisée des chemins de la crise climatique et des opportunités qu’elle offre. Nous souhaitons mobiliser davantage de capitaux pour soutenir les start-ups africaines développant des solutions innovantes aux défis climatiques et de développement. Notre partenariat avec Persistent, un investisseur expérimenté, s’inscrit dans cette vision."

En outre, le SEFA accorde des subventions spécifiques à certains pays d’Afrique de l’Ouest. Par exemple, 1 million de dollars (environ 950 000 €) a été attribué à des pays comme le Kenya, le Maroc, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, l’Afrique du Sud et la Sierra Leone pour les aider à préparer le déploiement de véhicules électriques.

Partenariats de l’Union européenne et des pays

D’autres initiatives internationales soutiennent également la mobilité électrique dans la région. L’Union européenne, en partenariat avec des organisations spécialisées, finance des projets comme le « Promotion des véhicules électriques au Cap-Vert (PromAE) », doté d’un budget de 7,1 millions d’euros. Ce programme vise à ce que, d’ici 2025, 4,3 % des véhicules légers nouvellement immatriculés et 10 % des nouveaux véhicules de l’administration publique soient électriques.

Le projet prévoit l’acquisition de 600 véhicules électriques, l’installation de 40 bornes de recharge commerciales et 55 stations privées, ainsi que la mise en œuvre de cinq projets pilotes de bus électriques. Il mobilisera 5,4 millions d’euros de fonds publics et 12,3 millions d’euros de fonds privés, avec une réduction estimée à 19 890 tonnes de CO2 à court terme et 401 000 tonnes sur la durée de vie des équipements.

Par ailleurs, le Programme mondial de mobilité électrique de l’UNEP, financé par l’Initiative climatique internationale de l’Allemagne, soutient plus de 60 pays du Sud avec des subventions totalisant 130 millions de dollars (environ 123,5 millions d’euros) pour accélérer l’abandon des combustibles fossiles.

Rob de Jong, responsable de l’Unité de mobilité durable de l’UNEP, souligne :

"Dans de nombreuses villes africaines et asiatiques, les deux-roues et trois-roues constituent une part importante du parc automobile. Ils représentent une opportunité accessible pour électrifier rapidement les transports dans ces régions."

Comment obtenir un soutien international

Pour bénéficier des financements internationaux, les projets doivent répondre à des critères précis définis par le SEFA. Les priorités incluent l’énergie verte, les mini-réseaux et l’efficacité énergétique. Une attention particulière est accordée aux projets dans des pays ayant peu d’expérience en énergies renouvelables, à ceux offrant un potentiel de reproduction, et à ceux ayant des impacts dans des domaines comme l’agriculture, l’éducation, ou encore la santé.

Le SEFA propose un cofinancement pouvant atteindre 1 million de dollars (environ 950 000 €), avec une contribution minimale de 30 à 50 %. La taille totale des projets doit être comprise entre 30 et 200 millions de dollars (environ 28,5 à 190 millions d’euros).

Le processus de candidature comporte plusieurs étapes, à commencer par l’envoi d’un formulaire à [email protected]. Après une évaluation technique initiale, les projets éligibles passent par une analyse approfondie avant d’être soumis aux comités de gestion pour validation finale.

À noter : le SEFA fonctionne actuellement à pleine capacité. Consultez régulièrement son site pour les prochains appels à projets.

Nnenna Nwabufo, directrice générale de la BAD pour l’Afrique de l’Est, résume ainsi l’engagement de l’institution :

"La BAD s’efforce de bâtir un avenir durable, résistant aux effets du changement climatique, en stimulant les investissements privés dans des solutions à faible émission de carbone, notamment dans la mobilité, qui relie les populations aux services essentiels, à l’emploi, à l’éducation et aux opportunités."

Solutions d’entreprises privées et nouvelles méthodes de paiement

Les entreprises privées jouent un rôle clé pour surmonter les obstacles financiers liés à l’adoption des véhicules électriques en Afrique de l’Ouest. En combinant argent mobile, leasing et partenariats avec des fintechs, elles transforment la manière dont ces véhicules sont achetés et utilisés.

Systèmes de paiement à l’usage et argent mobile

L’essor de l’argent mobile offre des opportunités inédites pour financer l’achat de véhicules électriques. Dans des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Sénégal, environ 54 % des adultes utilisent des services d’argent mobile sur une base trimestrielle. Avec un taux de pénétration de 48 %, ce marché montre son potentiel, comme en témoigne l’installation de plus de 100 000 systèmes solaires domestiques au Nigeria. Ces solutions ciblent aussi les 20 millions de ménages non électrifiés, principalement en zones urbaines et périurbaines, qui représentent environ 60 % de la demande.

Les systèmes de paiement à l’usage (PAYG), déjà éprouvés dans le secteur des systèmes solaires domestiques, permettent aux utilisateurs d’étaler leurs paiements. En collaborant avec des opérateurs mobiles, les fournisseurs de solutions PAYG améliorent non seulement leurs revenus, mais aussi la satisfaction de leurs clients.

Options de location et petits prêts

Les modèles de location et de microcrédit rendent les véhicules électriques plus abordables en réduisant les coûts initiaux. Par exemple, Spiro, une entreprise africaine qui gère une flotte de plus de 14 000 véhicules dans plusieurs pays, a obtenu un financement de 50 millions de dollars auprès d’Afreximbank en mai 2024 pour étendre ses activités au Cameroun et au Maroc.

Le PDG de Spiro, Kaushik Burman, a déclaré :

"This debt facility will significantly enhance Spiro’s operational capabilities and support our expansion into new African markets."

De son côté, M Auto propose des options de « paiement à l’usage » ou de « location avec option d’achat », permettant aux utilisateurs d’accéder aux véhicules électriques sans avoir à investir massivement dès le départ. En août 2023, Spiro a également sécurisé un financement supplémentaire de 63 millions de dollars pour déployer 15 700 motos électriques, 31 400 batteries et plus de 1 000 stations d’échange, illustrant ainsi l’impact économique de ces initiatives.

Partenariats avec les entreprises locales de technologie financière

Les collaborations avec des fintechs renforcent l’accès à des solutions de financement adaptées. Gozem, une plateforme numérique spécialisée dans le transport et la logistique en Afrique francophone, a levé 30 millions de dollars grâce à des investisseurs tels que SAS Shipping Agencies Services Sàrl et Al Mada Ventures. Elle a également lancé Gozem Money, une banque numérique qui facilite l’accès aux services financiers.

Proxy Emobility, de son côté, adopte une stratégie intégrée en développant des filiales comme Proxy Power pour les infrastructures de recharge et Proxy Credit pour des solutions de financement inclusives. Un partenariat marquant entre Spiro, Société Générale et GuarantCo a permis de mobiliser jusqu’à 63 millions de dollars pour déployer des motos électriques et des stations de recharge au Bénin et au Togo. Dans cette collaboration, GuarantCo a fourni une garantie de crédit partielle de 70 %, tandis que Société Générale a assuré la base d’emprunt. Ce projet vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 96 000 tonnes de CO2 équivalent et à créer environ 100 emplois.

Mohamed Fadel Kane, directeur du financement structuré chez Société Générale, souligne :

"These clean electric motorcycles are not just a stride towards reducing our environmental impact; they promise to stimulate economic growth in Togo and Benin and to fulfil the pressing mobility needs of Africa."

Enfin, Mbay Mobility, une startup sénégalaise, prévoit de lancer 33 000 taxis électriques dans des villes comme Accra, Dakar et Abidjan dans les dix prochaines années. En combinant prêts bancaires et services numériques, cette initiative vise à remplacer les véhicules thermiques par des modèles électriques, transformant ainsi le transport interurbain. Ces partenariats public-privé réduisent les risques pour les investisseurs tout en stimulant l’adoption des véhicules électriques, sans recourir massivement aux fonds publics.

Comparaison : différentes façons de financer l’achat d’un véhicule électrique

Le choix d’un mode de financement dépend principalement de votre situation financière, de vos besoins spécifiques et des possibilités offertes dans votre région. Chaque solution présente des points forts et des limites qu’il est essentiel d’examiner avec soin.

Tableau comparatif : avantages et inconvénients des options de financement

Option de financement Avantages Inconvénients Coût total Accessibilité
Subventions gouvernementales Réduction notable du coût initial Principalement accessibles aux ménages plus aisés Faible Limitée
Programmes internationaux Soutien à long terme pour des infrastructures et politiques durables Processus complexe, souvent inaccessible aux particuliers Variable Très limitée
Systèmes de paiement à l’usage Flexibilité des paiements et suppression de la barrière du coût initial Coût total plus élevé à cause des intérêts et frais supplémentaires Élevé Bonne
Location et microcrédits Accès rapide sans investissement majeur, adaptés aux budgets limités Disponibilité restreinte selon les régions et frais additionnels Modéré Moyenne

Données issues de.

Ce tableau met en lumière les forces et faiblesses de chaque option. Voyons maintenant ces solutions en détail pour mieux comprendre leurs implications concrètes.

Les subventions gouvernementales constituent une aide directe et efficace pour réduire le coût initial d’un véhicule électrique. Cependant, leur accès reste souvent limité et elles peuvent parfois créer des déséquilibres sur le marché, ralentissant l’innovation chez les fabricants.

Les systèmes de paiement à l’usage, proposés par des acteurs privés, offrent une flexibilité bienvenue en contournant les barrières financières. Mais attention : les frais et intérêts associés peuvent alourdir considérablement le coût total. Ces solutions se distinguent par leur capacité à équilibrer coût et flexibilité, rendant l’électrique plus accessible pour certains.

Prenons l’exemple d’Ehu Motors, qui illustre bien les bénéfices économiques de l’électrification. Les conducteurs utilisant des motos électriques peuvent économiser jusqu’à 60 % sur les frais de carburant et d’entretien, augmentant ainsi leur revenu disponible. En Afrique de l’Ouest, le marché des motos, estimé à environ 4 milliards de dollars, compte plus de 8 millions de véhicules en circulation. Ce marché devrait croître de 5 % par an au cours des dix prochaines années, tandis que le segment des motos électriques affiche une croissance encore plus rapide, atteignant 9 % sur cinq ans.

Autre exemple parlant : en Éthiopie, les vélos électriques de Dodai permettent de réduire les coûts d’exploitation jusqu’à 95 % par rapport aux véhicules à essence, grâce à une électricité bon marché issue de l’hydroélectricité.

Enfin, pour les entreprises et les flottes commerciales, les solutions de financement privées offrent une flexibilité précieuse. Au Nigeria, l’adoption des véhicules électriques est portée par des entreprises technologiques, des jeunes technophiles et des personnes à revenus moyens ou élevés, montrant ainsi la diversité des profils adoptant ces technologies.

Ces avantages financiers, combinés à des coûts d’exploitation réduits, renforcent l’attrait des véhicules électriques et s’inscrivent dans une dynamique plus large de transformation des transports en Afrique de l’Ouest.

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Conclusion : principales conclusions et perspectives d’avenir

Résumé des principales options de financement

Le choix du financement dépend largement des besoins spécifiques et du contexte régional. Les subventions gouvernementales se démarquent par leur impact direct, en réduisant considérablement les coûts initiaux. Par exemple, au Ghana, certaines initiatives nationales ont permis de diminuer ces coûts de manière significative.

Les programmes internationaux, quant à eux, jouent un rôle clé en soutenant des projets à long terme. Ils contribuent à la mise en place d’infrastructures essentielles pour favoriser l’adoption des véhicules électriques. Des institutions comme la Banque africaine de développement sont à l’avant-garde de ces efforts.

Pour les particuliers et les petites entreprises, les solutions de paiement flexibles, comme le système de paiement à l’usage ou les partenariats avec des fintechs, offrent une alternative intéressante pour surmonter les coûts initiaux. Cependant, il est important de noter que ces modèles peuvent entraîner des coûts totaux plus élevés sur le long terme.

Les projections de McKinsey indiquent qu’en 2050, les véhicules électriques représenteront 80 % du marché mondial. Cette tendance est soutenue par la baisse continue des prix des batteries, renforçant ainsi leur compétitivité. Ces options de financement et ces évolutions technologiques constituent les fondations d’un écosystème en pleine transformation.

L’importance de rester informé

Dans un secteur en constante évolution, il est crucial de se tenir informé pour saisir les opportunités au bon moment. Des ressources spécialisées, comme AutoMag.bj, offrent des analyses précieuses et adaptées au contexte ouest-africain. Elles permettent de suivre les changements réglementaires et les nouvelles solutions de financement. En complément, les sites du PNUE et de la Banque africaine de développement sont des sources fiables pour rester à jour.

Participer à des événements sectoriels et des webinaires sur l’e-mobilité représente également une excellente occasion de réseautage et d’apprentissage. Ces efforts de veille sont d’autant plus essentiels que des défis subsistent : demande encore limitée pour les véhicules électriques, cadres réglementaires peu adaptés, coûts énergétiques élevés, manque d’expertise technique et infrastructures de recharge insuffisantes.

Des initiatives comme celle d’Uber au Kenya ou l’investissement de 100 millions de shillings kényans par Bolt montrent que le marché évolue rapidement. Ces exemples soulignent l’importance de rester attentif aux opportunités émergentes.

L’avenir de la mobilité électrique en Afrique de l’Ouest repose en grande partie sur la capacité de chacun à identifier et exploiter ces options de financement au moment opportun.

FAQs

Quels sont les critères pour obtenir des subventions gouvernementales pour l’achat d’un véhicule électrique en Afrique de l’Ouest ?

Mesures incitatives pour les véhicules électriques

Les politiques varient d’un pays à l’autre, mais de nombreuses initiatives visent à encourager l’adoption des véhicules électriques. Par exemple, certains gouvernements proposent une exonération de la TVA ainsi que des réductions sur les droits de douane pour les véhicules entièrement électriques. Dans certains cas, ces exonérations peuvent atteindre jusqu’à 99 %, rendant ces véhicules bien plus abordables.

En outre, des subventions ou avantages fiscaux spécifiques sont parfois mis en place, comme au Bénin ou au Togo, pour stimuler l’importation et l’utilisation des véhicules électriques. Ces mesures ont pour objectif de faciliter l’accès à ces technologies tout en promouvant une mobilité respectueuse de l’environnement dans la région.

Comment le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) de la Banque africaine de développement aide-t-il à développer l’électromobilité en Afrique de l’Ouest ?

Le rôle du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) dans l’électromobilité en Afrique de l’Ouest

Le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), sous la gestion de la Banque africaine de développement, est un acteur essentiel dans l’essor de l’électromobilité en Afrique de l’Ouest. Ce fonds apporte un soutien financier et technique pour surmonter les obstacles du marché, favoriser des projets novateurs et établir des conditions favorables à l’adoption des véhicules électriques.

En combinant des financements concessionnels et des initiatives ciblées, le SEFA contribue à développer des infrastructures indispensables, comme les stations de recharge pour véhicules électriques. Parallèlement, il appuie les gouvernements dans la mise en place de politiques nationales visant à encourager cette transition. Ces efforts jouent un rôle majeur dans l’accélération de la transition énergétique à travers plusieurs pays de la région.

Quels sont les avantages et les limites des systèmes de paiement à l’usage pour l’achat de véhicules électriques en Afrique de l’Ouest ?

Les systèmes de paiement à l’usage : une alternative pour les véhicules électriques en Afrique de l’Ouest

Les systèmes de paiement à l’usage apportent des avantages intéressants pour faciliter l’accès aux véhicules électriques en Afrique de l’Ouest. En réduisant le coût initial d’acquisition, ils permettent à un plus grand nombre de personnes d’envisager cette option. Avec ce modèle, les utilisateurs ne paient que pour ce qu’ils utilisent réellement, ce qui offre une souplesse financière précieuse, notamment dans des régions où le pouvoir d’achat peut varier.

Malgré leurs atouts, ces systèmes ne sont pas sans défis. Leur mise en œuvre peut s’avérer complexe, nécessitant des outils de gestion et de facturation sophistiqués. De plus, leur succès repose sur une infrastructure technologique fiable, ce qui peut poser problème dans des zones où les réseaux sont limités ou instables.

Ces modèles présentent donc un potentiel prometteur, mais leur efficacité dépend fortement de la disponibilité d’un environnement technologique adéquat.

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Cet article est écrit en partenariat avec AUTO24.tg, premier site internet de rachat et de vente de voitures d’occasion au Benin

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