Quel type de véhicule choisir au Bénin en 2025 ? Si vous vivez en ville et cherchez à réduire vos coûts d’exploitation, les véhicules électriques deviennent une option viable grâce à des économies sur le carburant et l’entretien. Cependant, pour les zones rurales avec des routes difficiles et un accès limité aux bornes de recharge, les véhicules thermiques restent plus pratiques. Voici les points clés pour vous aider à décider :
- Coût d’achat : Les véhicules thermiques sont moins chers à l’achat. Les électriques, bien que coûteux, permettent des économies à long terme.
- Coûts d’exploitation : L’électricité est 2,6 à 4,8 fois plus économique que l’essence. Les frais d’entretien des véhicules électriques sont également plus faibles.
- Infrastructure : Les stations-service sont omniprésentes, mais les bornes de recharge pour véhicules électriques se développent lentement, surtout en milieu urbain.
- Impact environnemental : Les électriques réduisent les émissions locales, mais leur empreinte dépend du mix énergétique, encore dominé par le gaz naturel au Bénin.
- Adaptabilité : Les véhicules thermiques sont plus robustes pour les routes accidentées et les climats tropicaux.
Comparaison rapide :
Critères | Véhicules thermiques | Véhicules électriques |
---|---|---|
Coût d’achat | Moins cher | Plus cher |
Carburant | Essence, coûteux | Électricité, économique |
Entretien | Plus fréquent, coûteux | Moins fréquent, économique |
Infrastructure | Stations-service nombreuses | Bornes de recharge limitées |
Autonomie | Longue (réservoir plein) | Limitée, dépend des bornes |
Routes difficiles | Adapté | Moins adapté |
Impact environnemental | Émissions élevées | Faibles émissions locales |
En conclusion, privilégiez les véhicules électriques pour un usage urbain et des trajets courts, surtout si vous avez accès à une borne de recharge. Pour les zones rurales ou les longs trajets, les thermiques restent un choix sûr et pratique.
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Analyse des coûts
Le coût total de possession est souvent un critère déterminant pour choisir entre un véhicule thermique et un modèle électrique au Bénin. Cette évaluation englobe le prix d’achat initial ainsi que les dépenses tout au long de la durée de vie du véhicule.
Prix d’achat et taxes
En 2025, les véhicules électriques restent plus chers à l’achat que leurs homologues thermiques. Cette différence s’explique principalement par le coût élevé des batteries et le caractère encore récent de la technologie. Pour de nombreux automobilistes béninois, ce prix constitue un obstacle majeur.
Au Bénin, les tarifs douaniers jouent un rôle important dans le prix final des véhicules. En tant que membre de la CEDEAO et de l’UEMOA, le pays applique un tarif extérieur commun (TEC) sur les importations provenant de pays extérieurs à la CEDEAO.
Les droits de douane varient entre 5 % et 50 %, selon la catégorie du véhicule, auxquels s’ajoute la TVA. En revanche, les équipements liés aux énergies renouvelables, comme les installations solaires et éoliennes, bénéficient de tarifs faibles ou nuls.
Une fois le véhicule acheté, les frais d’utilisation révèlent des économies potentielles, particulièrement avec les modèles électriques.
Coûts d’exploitation : carburant vs électricité et entretien
Les véhicules électriques présentent des coûts d’exploitation nettement inférieurs à ceux des véhicules thermiques. En effet, ils sont en moyenne 2,6 à 4,8 fois plus efficaces pour parcourir un kilomètre qu’un moteur à essence.
Selon une étude de 2018, alimenter une voiture électrique coûte en moyenne 485 dollars par an, contre 1 117 dollars pour un véhicule à essence. Une analyse plus récente, menée par Consumer Reports en 2020, a confirmé que les conducteurs de voitures électriques économisent environ 60 % par an sur leurs dépenses en carburant.
En termes d’efficacité énergétique, les moteurs électriques affichent un taux de conversion de 90 à 95 %, contre seulement 30 à 35 % pour les moteurs thermiques.
Les économies ne s’arrêtent pas là : les frais d’entretien des véhicules électriques sont également réduits. Avec moins de pièces mobiles, ces véhicules nécessitent moins de réparations. Par exemple, il n’y a ni vidanges d’huile ni remplacement de bougies d’allumage. En général, les coûts d’entretien des voitures électriques sont deux fois moins élevés que ceux des modèles à essence. Au Bénin, ces économies sont particulièrement significatives, compte tenu des droits de douane de 5 % à 15 % appliqués aux pièces détachées.
Outre les coûts d’achat et d’exploitation, la revente et la dépréciation influencent également le coût total de possession.
Valeur de revente et dépréciation
La dépréciation est un élément clé dans l’évaluation du coût total de possession. Les véhicules électriques avaient historiquement une dépréciation plus rapide que les modèles thermiques, mais cet écart tend à diminuer.
En moyenne, les voitures électriques perdent environ 49 % de leur valeur après cinq ans, contre 38,8 % pour les véhicules à essence. Après trois ans, un véhicule électrique conserve environ 63 % de sa valeur, contre 66 % pour un modèle thermique.
Certains modèles se démarquent par une meilleure rétention de valeur. Par exemple, la Tesla Model 3 affiche une dépréciation sur cinq ans aussi basse que 30 % sur certains marchés. La Tesla Model X perd environ 43 % de sa valeur après trois ans, tandis que la Porsche Taycan présente une dépréciation d’environ 37 % sur la même période.
Au Bénin, où le marché des véhicules d’occasion est particulièrement actif, la valeur de revente des voitures électriques dépendra largement du développement des infrastructures de recharge et de l’adoption progressive de ces véhicules par les consommateurs locaux.
En résumé, du prix initial aux coûts d’exploitation et à la valeur résiduelle, ces facteurs influencent les décisions d’achat et s’inscrivent dans les ambitions du Bénin pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement.
Disponibilité et infrastructures au Bénin
Lorsqu’il s’agit de choisir entre motorisation thermique et électrique, l’accès aux véhicules et la qualité des infrastructures jouent un rôle clé, au-delà des simples considérations de coût. Au Bénin, le marché évolue rapidement, notamment avec l’arrivée d’acteurs comme BYD et CFAO Mobility, qui introduisent des modèles électriques.
Disponibilité des véhicules
Le marché des véhicules thermiques au Bénin est principalement alimenté par des modèles d’occasion importés d’Europe et d’Asie. Ces voitures sont facilement accessibles grâce à de nombreux concessionnaires situés à Cotonou, Porto-Novo et dans d’autres grandes villes.
Pour les véhicules électriques, une avancée notable a eu lieu en 2025. En avril de cette année, BYD, en partenariat avec CFAO Mobility, a lancé ses opérations au Bénin en introduisant les modèles BYD ATTO3 et BYD DOLPHIN. Une salle d’exposition et un centre de service après-vente ont également été inaugurés à Cotonou.
"Entering the Benin market is a proud milestone for BYD. Benin’s bold stance on electrification aligns perfectly with our vision." – Ramy Yao, Sales Director of BYD Africa
Ce lancement s’inscrit dans une stratégie plus large de BYD, qui s’étend désormais à 16 pays et régions en Afrique.
Infrastructures de recharge et de ravitaillement
L’essor des véhicules électriques s’accompagne d’une amélioration progressive des infrastructures de recharge, indispensables à leur utilisation au quotidien.
Pour les véhicules thermiques, le Bénin dispose d’un réseau dense de stations-service couvrant les axes principaux et les centres urbains. En revanche, les infrastructures de recharge pour véhicules électriques sont encore en développement. Les investissements dans les stations de recharge publiques augmentent, mais la majorité des utilisateurs privilégient la recharge à domicile, pratique pour ceux disposant d’un espace privé. Cependant, les bornes publiques restent concentrées principalement dans les zones urbaines.
Pièces détachées et services d’entretien
Les véhicules thermiques bénéficient d’un accès facile à des pièces détachées grâce à un réseau bien établi de garages indépendants et de centres de service agréés. Ces services sont généralement proposés à des prix compétitifs.
Pour les véhicules électriques, CFAO Mobility met en place un réseau complet pour la maintenance, les réparations et la distribution de pièces.
"We are honored to be the first company in Benin to introduce fully electric vehicles alongside comprehensive supporting services. Our commitment is to act as an enabler for this shift, streamlining adoption through tailored solutions to make sustainable mobility accessible and practical for all." – Etienne Audeoud, Managing Director of CFAO Mobility Benin
En offrant un service après-vente comparable à celui des véhicules thermiques, CFAO Mobility renforce la confiance des conducteurs béninois. Ce type de soutien joue un rôle crucial pour répondre aux besoins locaux, tout en facilitant l’adoption de la mobilité électrique.
Impact sur l’environnement
La question environnementale est souvent mise en avant pour défendre la mobilité électrique. Cependant, au Bénin, cette réalité est plus complexe, influencée par le mix énergétique du pays et les particularités de son marché automobile.
Émissions directes et indirectes
Contrairement aux véhicules thermiques, qui émettent directement des polluants, les véhicules électriques n’en produisent pas lors de leur utilisation. Cela semble être un avantage évident. Mais pour avoir une vue d’ensemble, il faut aussi considérer les émissions indirectes liées à la production d’électricité.
En 2022, le mix énergétique du Bénin reposait principalement sur le gaz naturel (73 %), tandis que les énergies renouvelables représentaient seulement 3,3 %. Ce mix influe directement sur l’empreinte carbone des véhicules électriques. Par exemple, dans un réseau majoritairement alimenté par de l’hydroélectricité, un véhicule électrique peut égaler un véhicule thermique en termes de carbone en six mois. Mais si l’électricité provient surtout du charbon, ce délai peut dépasser cinq ans.
Pour inverser cette tendance, le gouvernement béninois a fixé des objectifs ambitieux : atteindre 24,6 % d’énergies renouvelables d’ici 2025, 44 % d’ici 2030, et 100 % d’ici 2050. Par ailleurs, une part importante de l’énergie totale du pays provient encore des biocarburants et des déchets, représentant 60 % de l’approvisionnement énergétique. Cela nous amène à examiner un autre aspect clé : la production et le recyclage des batteries.
Production et recyclage des batteries
La fabrication des batteries des véhicules électriques pose un sérieux défi environnemental. En effet, ces batteries nécessitent environ six fois plus de minéraux que celles des voitures classiques. Parmi ces matériaux figurent le lithium, le cobalt, le cuivre et le nickel. Leur extraction peut provoquer une déforestation, une pollution des sols, un épuisement des ressources en eau et d’autres dégâts environnementaux.
Les chiffres sont parlants : produire une voiture électrique génère environ 4 tonnes de CO2. De plus, pour extraire une tonne de lithium, suffisante pour fabriquer 100 batteries, il faut utiliser près de 2 millions de tonnes d’eau. Une étude de 2021 révèle que 46 % de l’empreinte carbone d’un véhicule électrique provient de sa fabrication, contre 26 % pour un véhicule thermique. Ce coût initial est cependant compensé par de faibles émissions opérationnelles tout au long de la vie du véhicule.
Le recyclage des batteries reste un défi majeur, avec seulement 5 % des batteries recyclées à l’échelle mondiale. Malgré ces difficultés, les véhicules électriques apportent des avantages concrets, notamment en termes de qualité de l’air et de pollution sonore.
Qualité de l’air et pollution sonore
Les véhicules électriques ne se contentent pas de réduire les émissions de gaz. Ils améliorent aussi la qualité de vie urbaine en diminuant la pollution atmosphérique et sonore. Dans des villes comme Cotonou et Porto-Novo, ces véhicules contribuent à limiter les émissions de particules fines (PM2,5) et d’oxydes d’azote (NOx), des polluants majeurs liés aux véhicules thermiques. Cependant, cette amélioration déplace une partie de la pollution vers les centrales électriques, souvent situées en périphérie.
En termes de bruit, les moteurs électriques, bien plus silencieux que leurs homologues thermiques, apportent un vrai soulagement dans les quartiers résidentiels. Cela dit, ils ne sont pas totalement exempts d’émissions de particules fines, dues à l’usure des pneus et des freins. Ces émissions restent cependant inférieures à celles des véhicules thermiques.
Actuellement, l’indice de qualité de l’air au Bénin est de 46 (Bon). Une adoption plus large des véhicules électriques pourrait aider à maintenir, voire à améliorer cette qualité dans les années à venir.
Utilisation quotidienne pour les conducteurs béninois
Après avoir abordé les aspects liés aux coûts et à l’accessibilité des véhicules, intéressons-nous maintenant à ce que vivent les conducteurs béninois au quotidien derrière le volant.
L’expérience de conduite quotidienne est un facteur clé dans le choix entre un véhicule thermique et un véhicule électrique. Au Bénin, des éléments comme la circulation, le climat tropical et les conditions des routes influencent directement les performances et la praticité de chaque type de motorisation.
Autonomie et distances parcourues
Les véhicules thermiques se distinguent par leur capacité à couvrir de longues distances grâce à leurs réservoirs de carburant généreux. Ils permettent de relier les grandes villes du pays sans nécessiter de ravitaillement fréquent. En revanche, les véhicules électriques, malgré leurs avantages, souffrent encore d’une autonomie limitée. Cette contrainte est accentuée par le développement encore embryonnaire du réseau de bornes de recharge. Pour les conducteurs, cela signifie qu’il faut planifier soigneusement les trajets et identifier les points de recharge disponibles. Ce défi est d’autant plus marqué dans un contexte où l’accès à l’électricité reste inégal : seuls 11 % des ménages ruraux et environ 50 % des foyers urbains disposent d’une connexion stable.
Performance et confort
Les véhicules électriques brillent par leur silence et leur absence de vibrations, offrant un confort appréciable, notamment dans les embouteillages. Leur accélération rapide et fluide est également un atout en milieu urbain, où la réactivité est essentielle.
Cependant, les routes béninoises, souvent en mauvais état, particulièrement pendant la saison des pluies, mettent à rude épreuve les suspensions et les composants des véhicules électriques. À l’inverse, les véhicules thermiques, grâce à une mécanique plus simple et robuste, supportent mieux ces conditions difficiles. Ce contraste souligne l’importance de choisir un véhicule adapté aux réalités routières et climatiques du pays.
Climat et terrain : des défis spécifiques
Le climat chaud et humide du Bénin pose un défi particulier aux véhicules électriques. Les batteries, sensibles aux températures élevées, peuvent perdre en efficacité, tandis que l’utilisation accrue de la climatisation augmente la consommation énergétique. Pour maintenir la performance et le confort, les systèmes de gestion thermique doivent fonctionner en continu, ce qui réduit encore l’autonomie.
Les véhicules thermiques, en revanche, bénéficient de systèmes de refroidissement éprouvés et adaptés à ces conditions extrêmes. Leur conception, moins dépendante de composants électroniques complexes, les rend également plus résistants face aux défis climatiques.
Sur les routes accidentées, qu’il s’agisse de pistes rurales ou de zones inondées pendant l’hivernage, les véhicules thermiques conservent un net avantage. Leur mécanique simple facilite les réparations d’urgence, un atout crucial dans les régions où les mécaniciens formés pour les véhicules électriques sont rares.
Enfin, la modernisation progressive des infrastructures routières et des corridors économiques au Bénin promet d’améliorer les temps de trajet et de rendre les déplacements plus fluides, ce qui bénéficiera à toutes les motorisations.
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Conclusion : choisir le bon véhicule selon ses besoins
Le choix entre un véhicule thermique et électrique au Bénin dépend principalement de votre localisation et de vos habitudes de déplacement. En milieu urbain, l’électromobilité s’impose peu à peu, tandis que les véhicules thermiques continuent de dominer les zones rurales. Ces deux options suivent ainsi des trajectoires distinctes.
Dans la région du Grand Nokoué, un vaste projet de modernisation des transports, financé à hauteur de 200 millions de dollars, rend l’électrique particulièrement pertinent. Ce programme vise à desservir 270 000 personnes dans sa phase initiale, avec un objectif à long terme de transporter 360 000 passagers par jour.
« Ce projet transformateur offre des opportunités dans le secteur de l’électromobilité et stimule la création d’emplois grâce à une productivité et une innovation améliorées »
– Nestor Coffi, directeur pays de la Banque mondiale pour le Bénin
Pour les conducteurs en milieu urbain, notamment les 65 000 opérateurs de zemidjan qui bénéficieront d’une meilleure protection sociale, l’adoption des véhicules électriques s’accélère. Le Bénin compte déjà plus de 3 000 véhicules électriques, principalement des deux-roues. De plus, l’arrivée de nouveaux modèles rend les voitures électriques plus accessibles.
Cependant, en dehors des villes, les véhicules thermiques restent indispensables. Leur robustesse face aux routes difficiles, leur facilité de réparation et l’absence de contraintes liées à l’autonomie en font des partenaires fiables pour parcourir les zones rurales du pays.
Bien que les véhicules électriques soient plus chers à l’achat, leurs coûts d’exploitation réduits et leur impact économique, avec la création de 17 000 emplois dans le secteur, renforcent leur attrait.
En définitive, votre choix devrait tenir compte de vos besoins quotidiens, de votre lieu de résidence et de votre budget. Si l’électrique gagne du terrain en milieu urbain, le thermique reste une option incontournable pour une mobilité sans contraintes à travers le Bénin.
FAQs
Quels sont les bénéfices économiques des véhicules électriques au Bénin, malgré leur prix d’achat initial élevé ?
Les véhicules électriques : un choix économique au Bénin
Bien qu’ils soient souvent plus coûteux à l’achat, les véhicules électriques offrent des économies intéressantes sur le long terme pour les conducteurs au Bénin. L’une des principales raisons est la réduction des dépenses en carburant, car l’électricité coûte généralement moins cher que les carburants fossiles.
En outre, ces véhicules nécessitent moins d’entretien. Leur moteur, plus simple et composé de moins de pièces mobiles, engendre des frais de maintenance réduits. Sur l’ensemble de la durée de vie d’un véhicule électrique, ces économies peuvent non seulement compenser le prix d’achat initial plus élevé, mais parfois même le dépasser.
Ces atouts économiques, combinés à une diminution de l’impact écologique, font des véhicules électriques une option séduisante pour les conducteurs au Bénin qui souhaitent réduire leurs dépenses tout en participant à la construction d’un avenir plus respectueux de l’environnement.
Comment les infrastructures de recharge peuvent-elles favoriser l’adoption des véhicules électriques dans les zones rurales du Bénin ?
Le rôle des infrastructures de recharge dans les zones rurales du Bénin
Le développement des infrastructures de recharge est essentiel pour encourager l’adoption des véhicules électriques (VE) dans les zones rurales du Bénin. En offrant des solutions pour atténuer l’anxiété liée à l’autonomie des batteries, ces infrastructures rendent les VE plus pratiques et accessibles, même pour les conducteurs situés loin des grands centres urbains.
Cela dit, plusieurs obstacles demeurent. Le manque de stations de recharge et la faiblesse du réseau électrique dans certaines régions freinent encore leur expansion. Malgré ces défis, des initiatives comme les projets d’électrification rurale et les investissements dans l’e-mobilité commencent à porter leurs fruits. Ces efforts progressifs pourraient bien accélérer la transition et permettre aux VE de devenir une option réaliste, même pour les zones les plus reculées du pays.
Quel est l’impact du mix énergétique actuel du Bénin sur l’empreinte écologique des véhicules électriques par rapport aux véhicules thermiques ?
Le mix énergétique du Bénin et son impact sur les véhicules électriques
Au Bénin, l’énergie provient majoritairement de la bioénergie et des déchets, qui représentaient environ 60 % de l’approvisionnement énergétique total en 2022. Cette dépendance à des sources moins propres limite les avantages environnementaux des véhicules électriques. Pourquoi ? Leur empreinte carbone est directement liée à la manière dont l’électricité est produite.
Cela dit, si le pays parvient à augmenter l’utilisation d’énergies renouvelables comme l’hydroélectricité ou le solaire, les véhicules électriques pourraient surpasser largement les véhicules thermiques en termes d’écologie. Contrairement aux moteurs thermiques qui émettent du CO2 en brûlant des carburants fossiles, les voitures électriques alimentées par des sources d’énergie plus propres auraient un impact bien moindre sur l’environnement.
En somme, l’efficacité écologique des véhicules électriques au Bénin dépend fortement de la transition vers un mix énergétique plus vert.