Vous hésitez entre une voiture thermique ou électrique au Bénin ? Voici les clés pour décider en 2025 :
- Coûts d’utilisation : Les voitures électriques réduisent vos dépenses de carburant et d’entretien jusqu’à 60 %. Mais leur prix d’achat reste élevé, avec des modèles comme la BYD Dolphin à environ 19,8 millions de F CFA.
- Impact environnemental : Les véhicules électriques émettent moins de CO2 sur leur durée de vie, même si le mix énergétique béninois est dominé par le gaz naturel.
- Infrastructure : Les stations-service sont omniprésentes, mais les bornes de recharge pour électriques se développent à Cotonou et Porto-Novo.
- Entretien : Moins coûteux pour les électriques, mais avec des défis liés au manque de techniciens spécialisés au Bénin.
- Usage quotidien : Les trajets urbains favorisent l’électrique, mais pour les longues distances, les thermiques restent plus pratiques.
Comparaison rapide
| Critère | Voitures électriques | Voitures thermiques |
|---|---|---|
| Coût d’entretien | Réduit (-40 %) | Élevé (vidanges fréquentes) |
| Prix à l’achat | Plus cher | Plus abordable (surtout d’occasion) |
| Autonomie | Limitée, dépend des bornes | Longue, stations-service partout |
| Impact écologique | Moins polluantes sur le long terme | Polluantes (émissions directes) |
En résumé : Si vous roulez souvent en ville et cherchez à économiser sur le carburant, l’électrique est une option intéressante, surtout avec les incitations gouvernementales. Mais pour un budget limité ou des trajets variés, les thermiques restent une solution plus accessible. Votre choix dépend de vos priorités et de votre usage quotidien.
La voiture électrique est-elle vraiment moins chère ? Comparatif des coûts électrique vs thermique
Analyse des coûts : dépenses de possession
L’indice du coût d’achat des véhicules au Bénin atteint 115,19, soit 15 % de plus que la moyenne mondiale. Cela influence directement les choix des consommateurs en matière de véhicules.
Prix d’achat et frais d’importation
Les véhicules électriques neufs affichent des tarifs bien plus élevés que les véhicules thermiques d’occasion. Par exemple, en mai 2025, les modèles électriques disponibles au Bénin incluent la BYD Dolphin à 19 802 567 F CFA, la BYD Destroyer à 12 000 000 F CFA et la DongFeng Nanobox à 9 000 000 F CFA.
En revanche, le marché des véhicules thermiques d’occasion propose des options plus accessibles, comme un Toyota RAV4 de 2012, souvent négociable. Cette différence de prix s’explique en partie par l’importation massive de véhicules thermiques d’occasion en provenance des marchés occidentaux.
Les frais d’importation restent similaires pour les deux catégories de véhicules. Ils incluent des coûts de transport maritime allant de 1 250 à 1 850 USD, des frais additionnels de 1 500 à 2 500 USD, une Note de Suivi de Cargaison facturée 175 USD, ainsi qu’un droit de douane de 5,85 % sur la valeur CIF.
Une fois le véhicule acheté, les dépenses opérationnelles varient selon la source d’énergie utilisée.
Coûts carburant versus électricité
Les véhicules électriques offrent un avantage notable en termes de coût énergétique. Chez Spiro, l’électricité est facturée à 0,12 USD/kWh, avec un objectif de réduction à 0,05 USD/kWh, permettant ainsi des économies allant jusqu’à 75 % par rapport aux véhicules à essence.
Le coût de l’électricité au Bénin est influencé par un mix énergétique dominé à 72 % par le gaz naturel en 2020. Avec une consommation électrique moyenne de 94 kWh par habitant cette même année, le potentiel de développement des infrastructures de recharge reste important.
En plus des économies sur le carburant, les véhicules électriques se démarquent également par des coûts d’entretien réduits.
Coûts d’entretien à long terme
Les véhicules électriques nécessitent moins d’entretien grâce à l’absence de vidanges, de courroies et de systèmes d’échappement. Les coûts d’entretien programmé s’élèvent à environ 6,1 centimes par mile pour un véhicule électrique, contre 10,1 centimes pour un véhicule thermique.
"En moyenne, les chauffeurs de taxi utilisant nos motos électriques constatent une augmentation de revenus de 15 à 20 % par rapport à l’époque où ils utilisaient des motos à combustion, car ils économisent sur les frais d’entretien." – Jules Samain, PDG de Spiro
En revanche, les véhicules thermiques nécessitent des interventions fréquentes et coûteuses, comme les vidanges d’huile, le remplacement des filtres et la maintenance de systèmes mécaniques complexes. Une étude montre que les propriétaires de véhicules électriques dépensent environ 60 % de moins chaque année pour leur entretien par rapport aux propriétaires de voitures thermiques.
Cependant, au Bénin, des défis spécifiques subsistent, notamment le manque de pièces détachées et de techniciens qualifiés pour les véhicules électriques. Ces contraintes peuvent temporairement augmenter les coûts de réparation et prolonger les délais d’immobilisation. Cela dit, la conception simplifiée des véhicules électriques limite leur besoin en interventions mécaniques.
| Aspect | Véhicules électriques | Véhicules thermiques |
|---|---|---|
| Coûts d’entretien | Réduits de 40 % grâce à une maintenance simplifiée | Élevés avec des vidanges régulières et une mécanique complexe |
| Usure des pneus | Plus rapide (poids et couple élevés) | Normale, selon l’utilisation |
| Disponibilité des services | Restreinte au Bénin (techniciens spécialisés rares) | Réseau étendu de garages traditionnels |
Ces éléments permettent de mieux évaluer les investissements et les coûts associés à chaque type de technologie.
Impact climatique
L’impact des véhicules sur l’environnement joue un rôle crucial dans la qualité de vie urbaine au Bénin. Actuellement, les émissions liées au transport représentent 65 % des 0,6 tonnes métriques de CO2 par habitant. Ce constat met en lumière l’importance de comparer les émissions de carbone des véhicules thermiques et électriques.
Émissions de carbone
Les véhicules électriques produisent nettement moins d’émissions que leurs homologues thermiques dans le contexte béninois. Par exemple, une voiture à essence génère plus de 350 grammes de CO2 par mile parcouru au cours de sa vie, tandis qu’un véhicule électrique n’en émet que 200 grammes.
Même si le mix énergétique du Bénin repose largement sur les combustibles fossiles, les véhicules électriques conservent une empreinte carbone plus faible. En 2020, le gaz naturel représentait 71,63 % de la production d’électricité du pays, avec une émission d’environ 56,9 kg de CO2 par GJ produit.
"Les voitures électriques sont en réalité bien, bien meilleures en termes d’impact sur le climat comparées aux véhicules à combustion interne. Et avec le temps, cet avantage comparatif des voitures électriques va s’accroître." – Sergey Paltsev, Directeur adjoint du Programme conjoint du MIT sur la science et la politique du changement climatique
La durée nécessaire pour qu’un véhicule électrique compense son empreinte carbone initiale dépend de la source d’énergie utilisée. Avec une électricité issue de centrales au charbon, il faut plus de cinq ans pour atteindre cette "parité carbone". En revanche, avec une énergie hydroélectrique sans carbone, ce délai se réduit à environ six mois.
Le Bénin s’est fixé des objectifs ambitieux : intégrer 24,6 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2025 et atteindre 44 % d’ici 2030. Cette transition progressive renforce l’attractivité des véhicules électriques sur le plan environnemental.
En plus de réduire les émissions de carbone, les véhicules électriques éliminent les rejets directs de gaz d’échappement, améliorant ainsi la qualité de l’air dans les zones urbaines. Même lorsque l’électricité est produite à partir de combustibles fossiles, ces véhicules déplacent la pollution hors des villes densément peuplées, réduisant les impacts sanitaires.
Problèmes liés au recyclage des batteries
Si les véhicules électriques réduisent les émissions pendant leur utilisation, leur fin de vie pose des défis importants. Le recyclage des batteries reste un obstacle majeur au Bénin. L’absence d’infrastructures adaptées empêche la récupération de matériaux précieux comme le lithium, le cobalt et le nickel, augmentant ainsi la demande pour des ressources vierges.
La fabrication des batteries génère également plus d’émissions initiales qu’un véhicule thermique, un problème aggravé par le manque de filières de recyclage.
Une autre problématique spécifique au Bénin est l’importation massive de véhicules thermiques d’occasion des pays plus riches. Ce phénomène pourrait s’accentuer à mesure que les pays occidentaux adoptent massivement les véhicules électriques.
"En termes d’orientation de l’Afrique, la transition ne devrait pas nécessairement aller des voitures d’occasion vers des moteurs à combustion flambant neufs, elle devrait aller des voitures d’occasion vers les véhicules électriques. Je pense que le continent doit se préparer aux véhicules électriques, d’occasion ou neufs, car c’est la direction que prend le monde." – Etop Ipke, PDG d’Autochek Africa
Entre 2015 et 2019, le marché mondial des véhicules légers d’occasion a progressé de près de 20 %. En parallèle, l’Agence internationale de l’énergie estime qu’un véhicule sur cinq vendu cette année sera électrique.
Pour relever ces défis, le Bénin investit dans la mobilité électrique. Cela inclut le renouvellement des flottes de motos électriques et le développement d’infrastructures de recharge, dans le cadre d’un projet plus large visant une mobilité urbaine durable.
| Aspect environnemental | Véhicules électriques | Véhicules thermiques |
|---|---|---|
| Émissions opérationnelles | 200 g CO2/mile avec le mix actuel | Plus de 350 g CO2/mile sur la durée de vie |
| Impact sur la qualité de l’air | Zéro émission locale, pollution déplacée | Émissions directes en zone urbaine |
| Recyclage en fin de vie | Défis majeurs, infrastructures absentes | Filières existantes mais polluantes |
Infrastructure et usage quotidien
Au Bénin, l’utilisation quotidienne d’un véhicule dépend fortement des infrastructures disponibles et des conditions climatiques. Ces éléments influencent directement les préférences entre véhicules thermiques et électriques, comme le montrent les analyses des coûts et de l’impact environnemental.
Stations de recharge et stations-service
Les stations-service classiques restent omniprésentes dans tout le pays, offrant une accessibilité quasi immédiate. À l’inverse, les infrastructures de recharge électrique sont encore en phase de développement, bien que des initiatives telles que le lancement des véhicules électriques BYD par CFAO Mobility aient commencé à poser les bases d’un réseau de recharge dans des villes comme Cotonou et Porto-Novo.
Cependant, la différence d’accès est nette : faire le plein d’essence prend quelques minutes, tandis que la recharge électrique exige une planification et peut s’étendre sur plusieurs heures. Cela dit, l’installation progressive de bornes de recharge rapide aide à réduire cet écart.
Le climat local ajoute également une couche de complexité.
Performance sous climat chaud
Le climat tropical du Bénin, avec ses températures souvent proches de 40 °C, affecte différemment les véhicules électriques et thermiques. Les batteries des véhicules électriques, par exemple, se dégradent plus rapidement sous de fortes chaleurs en raison de réactions chimiques indésirables. De plus, l’utilisation de la climatisation peut réduire considérablement leur autonomie. Pour limiter ces effets, il est conseillé de recharger et de stationner les véhicules à l’ombre, de maintenir une charge entre 60 et 70 %, et d’utiliser des chargeurs moins puissants lorsque cela est possible.
En revanche, les véhicules thermiques disposent de systèmes de refroidissement bien rodés. Bien que la climatisation augmente légèrement leur consommation de carburant, leur performance globale reste stable.
Maintenance et réparations
Le paysage de la maintenance diffère considérablement entre les deux types de véhicules. Les véhicules thermiques bénéficient d’un réseau dense de garages et de mécaniciens qualifiés, avec des pièces détachées souvent issues de l’importation de véhicules d’occasion. Pour référence, dans des pays comme le Kenya et le Nigeria, plus de 90 % des véhicules sont importés d’occasion.
Pour les véhicules électriques, les options sont plus limitées. CFAO Mobility propose des services complets pour les modèles BYD, tandis que Valeo met à disposition plus de 6 000 références pour la maintenance des véhicules électriques et hybrides. L’entreprise propose aussi des formations spécialisées via la Tech Academy pour former des techniciens aux systèmes électriques et haute tension.
Les coûts de réparation varient également. En 2023, les réparations des véhicules électriques coûtaient en moyenne 6 018 $, contre 4 696 $ pour les véhicules thermiques. Cette différence s’explique par la complexité des systèmes électriques et la nécessité de techniciens spécialisés. Par exemple, les réparations des véhicules électriques incluent des interventions sur les capteurs des systèmes d’aide à la conduite 50 % plus souvent que pour les véhicules thermiques. Au Bénin, cela se traduit par une dépendance accrue aux centres de service agréés pour les véhicules électriques, tandis que les véhicules thermiques profitent d’un réseau de réparation plus large et plus accessible.
| Aspect pratique | Véhicules électriques | Véhicules thermiques |
|---|---|---|
| Infrastructure de ravitaillement | Réseau de recharge limité, en développement | Stations-service bien réparties |
| Temps de ravitaillement | 30 minutes à plusieurs heures | 3 à 5 minutes |
| Impact de la chaleur | Dégradation accélérée des batteries | Technologie fiable, légère surconsommation |
| Coût moyen des réparations | 6 018 $ (2023) | 4 696 $ (2023) |
| Disponibilité des pièces | Principalement via centres agréés | Large réseau, pièces d’occasion disponibles |
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Politiques gouvernementales et tendances futures
Les politiques publiques jouent un rôle clé dans la transformation du marché automobile au Bénin. En repensant les coûts et les impacts environnementaux, ces mesures redéfinissent l’avenir des véhicules thermiques et électriques dans le pays.
Restrictions sur l’importation de véhicules thermiques
L’une des grandes orientations du cadre réglementaire actuel repose sur les restrictions liées aux véhicules thermiques. Mais plutôt que d’imposer des interdictions strictes, le gouvernement béninois privilégie des mesures incitatives. Par exemple, des réductions de droits de douane sur les équipements de mobilité électrique facilitent l’accès à ces technologies plus propres.
Cette approche a permis à des entreprises comme Spiro de s’installer au Bénin et au Togo en seulement 13 mois, profitant des politiques favorables. Spiro propose notamment un service d’échange de batteries à un tarif accessible d’environ 1 000 F CFA (1,67 $).
Stimuli pour l’électromobilité
Pour encourager l’adoption des véhicules électriques, le gouvernement a lancé un projet ambitieux. En mai 2025, la Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars via l’Association internationale de développement (IDA) pour le Projet de mobilité urbaine durable du Grand Nokoué.
Ce projet couvre cinq communes (Cotonou, Porto-Novo, Sèmè-Podji, Abomey-Calavi, Ouidah) et vise à améliorer la résilience, l’efficacité et l’accessibilité des transports. Parmi les initiatives prévues, on trouve l’intégration des services de transport informels, la formation des conducteurs de zemidjan et de Tokpa-Tokpa, ainsi que la mise en place d’un réseau multimodal comprenant des couloirs de Bus Rapid Transit (BRT), des ferries électriques et des programmes pour promouvoir les motos électriques.
Les bénéfices économiques attendus sont considérables. Le projet devrait générer 17 000 emplois, notamment dans la maintenance des véhicules électriques et le développement des infrastructures de recharge. À son lancement, il devrait desservir 270 000 utilisateurs quotidiens, avec une ambition d’atteindre 360 000 utilisateurs à terme.
"This transformative project offers opportunities in the e-mobility sector and boosts job creation through improved productivity and innovation" – Nestor Coffi, World Bank Country Manager for Benin.
En parallèle, le Bénin développe une industrie locale de mobilité électrique. Spiro a ouvert des usines d’assemblage au Bénin et au Togo, avec une capacité de production de 1 000 motos et 2 000 batteries par jour. L’entreprise prévoit également de déployer 140 000 motos supplémentaires sur cinq ans.
Le pays compte déjà plus de 3 000 véhicules électriques, principalement des motos. L’entrée de BYD sur le marché des voitures particulières en avril 2025 reflète l’intérêt croissant des constructeurs pour le marché béninois.
| Aspect politique | Véhicules électriques | Véhicules thermiques |
|---|---|---|
| Incitations financières | Réduction des droits de douane | Aucune incitation spécifique |
| Investissements publics | 200 millions $ (projet Nokoué) | Investissements limités |
| Création d’emplois prévue | 17 000 emplois directs | Maintien de l’existant |
| Horizon de développement | Forte expansion programmée | Stagnation progressive |
| Soutien international | Financement de la Banque mondiale | Aucun soutien spécifique |
Ces politiques montrent un engagement clair en faveur des véhicules électriques, positionnant le Bénin comme un acteur clé de la mobilité propre en Afrique de l’Ouest. Cette orientation influence directement les choix d’investissement et les perspectives pour les différents types de véhicules.
Conclusion : quel véhicule choisir ?
Le choix entre un véhicule thermique et un modèle électrique dépend avant tout de vos priorités et de l’usage que vous en ferez. Les données disponibles mettent en lumière des différences notables qui peuvent guider votre décision.
Pour ceux disposant d’un budget limité, les véhicules électriques deviennent de plus en plus intéressants. Par exemple, au Bénin, où le salaire moyen est de 600 $, l’investissement initial pour une moto électrique Spiro (entre 1 600 $ et 2 400 $) peut sembler élevé, mais il est rapidement compensé par des économies sur les coûts d’utilisation. Les chauffeurs de taxi qui optent pour ces modèles rapportent une augmentation de leurs revenus de 15 à 20 %, notamment grâce à une baisse significative des dépenses liées à la maintenance.
L’électrique offre également un avantage environnemental majeur : il permet de réduire l’empreinte carbone et d’améliorer la qualité de l’air dans les zones urbaines.
En milieu urbain, l’expansion des infrastructures de recharge simplifie l’utilisation des véhicules électriques. Par ailleurs, les mesures incitatives mises en place par le gouvernement, comme les réductions des droits de douane et les investissements dans la mobilité urbaine, rendent ces véhicules plus accessibles.
Voici un comparatif pour vous aider à évaluer votre choix :
| Critère de choix | Recommandation électrique | Recommandation thermique |
|---|---|---|
| Usage urbain quotidien | ✓ Idéal (économies + impact réduit) | Possible mais moins rentable |
| Trajets longue distance fréquents | Limité par l’autonomie | ✓ Plus pratique |
| Budget initial serré | Étudier les options de financement | ✓ Plus accessible immédiatement |
| Disponibilité des services | En développement rapide | ✓ Réseau établi |
Ainsi, si vous êtes un conducteur professionnel opérant en ville, l’électrique représente une opportunité pour optimiser vos revenus. En revanche, pour une utilisation familiale impliquant des trajets variés, un véhicule thermique reste une solution plus flexible. Les entreprises et collectivités, quant à elles, ont tout intérêt à se préparer à la transition vers l’électrique, largement soutenue par des politiques publiques et des investissements internationaux.
Le marché béninois évolue rapidement, avec un plan ambitieux visant à introduire 140 000 motos électriques supplémentaires dans les cinq prochaines années. Ces changements reflètent une tendance claire vers l’électrification. Votre choix doit donc tenir compte de cette dynamique et des transformations structurelles en cours.
FAQs
Quels bénéfices environnementaux offrent les voitures électriques au Bénin, même avec une électricité majoritairement produite à partir de gaz naturel ?
Les avantages des voitures électriques au Bénin
Les voitures électriques offrent des atouts intéressants, même si une grande partie de l’électricité au Bénin est encore produite à partir de gaz naturel. Sur l’ensemble de leur cycle de vie, elles émettent nettement moins de gaz à effet de serre (GES), avec une réduction estimée entre 50 % et 70 % des émissions de CO2 par rapport aux véhicules à moteur thermique.
En plus de cela, elles participent à l’amélioration de la qualité de l’air, un enjeu majeur pour la santé publique dans un pays où la pollution atmosphérique reste une préoccupation importante. Enfin, leur adoption pourrait stimuler une transition progressive vers des sources d’énergie renouvelables, diminuant ainsi la dépendance aux combustibles fossiles et réduisant l’impact environnemental global du secteur des transports.
Quelles mesures le gouvernement béninois propose-t-il pour encourager l’achat de véhicules électriques en 2025 ?
Le gouvernement béninois a récemment introduit une série de mesures pour encourager l’utilisation des véhicules électriques. Parmi celles-ci, on trouve : l’exonération complète de la TVA, une réduction des droits de douane allant jusqu’à 99 % pour l’importation de véhicules électriques neufs, des frais d’immatriculation réduits, ainsi que l’exonération de la taxe d’attribution.
L’objectif est clair : rendre ces véhicules plus abordables pour les citoyens et promouvoir une transition vers des moyens de transport plus respectueux de l’environnement. Ces actions témoignent de la volonté du Bénin de moderniser son parc automobile tout en prenant en compte les enjeux climatiques actuels.
Quels sont les principaux défis d’entretien des véhicules électriques au Bénin et comment y remédier ?
Les défis de l’entretien des véhicules électriques au Bénin
L’entretien des véhicules électriques au Bénin n’est pas sans difficultés. Parmi les principaux obstacles, on retrouve le manque d’infrastructures de recharge, le coût élevé des batteries et le faible nombre de techniciens qualifiés. Ces problèmes freinent leur adoption, notamment pour les trajets longue distance où les stations de recharge se font rares. À cela s’ajoute le prix élevé du remplacement des batteries, qui peut représenter une charge financière importante pour les propriétaires.
Pour surmonter ces défis, plusieurs solutions peuvent être envisagées :
- Développer des stations de recharge accessibles : Installer des points de recharge le long des principaux axes routiers permettrait de faciliter les déplacements et de réduire l’anxiété liée à l’autonomie.
- Former des techniciens spécialisés : Proposer des programmes de formation adaptés aiderait à combler le manque de compétences techniques nécessaires à la maintenance des véhicules électriques.
- Réduire les coûts des batteries : Une collaboration entre les gouvernements et les entreprises pourrait non seulement diminuer les prix des batteries, mais aussi encourager l’utilisation d’énergies renouvelables pour les solutions de recharge.
Avec ces initiatives, les véhicules électriques pourraient devenir plus abordables et pratiques pour un plus grand nombre de Béninois, tout en soutenant une transition vers des modes de transport plus durables.
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